Faut bien s'habiller alors... pourquoi pas en Prada ?! feat. Nath & Alice

Le monde avait beau être presque ratissé à cause du Virus Zero, ce n'était pas une raison pour ressembler à une clodo ! Voilà, en résumé ce que Timothy avait rabaché à Alice ces derniers jours. Sur le coup elle avait envoyé promener son meilleur ami mais après mûre réflexion elle du bien avouer que ses fringues laissaient à désirer ces derniers temps. Ils étaient tous maculés de taches diverses et/ou déchirés ! Du coup, ce matin tandis que Tim se reposait ou faisait ses trucs de mecs qu'elle ne voulait pas connaitre, elle l'avait laissé en sécurité et était partie en direction du centre commercial. Armée, cela va de soi ! Dans cette ville, entre les porteurs du virus kamikaze et les militaires c'était un vrai casse pipe !
Sur le chemin elle poussa l'accélérateur de son scooter, musique à fond pour se motiver. Parfois elle se croyait dans un jeu vidéo grandeur nature et poussait des cris joyeux, une vraie gamine ! Si elle avait encore eu ses amis et sa famille, elle se foutrait bien que le monde soit dans la merde. Mais la plupart était passés de l'autre côté, elle même avait du en achever certains elle même. Et d' autres étaient, disons, portés disparus. Elle espérait toujours les retrouver. Heureusement que Timothy était toujours là !

Elle arriva enfin dans une rue où s'alignaient plusieurs boutiques de fringues de luxe. Prenant son fusil à pompe en bandoulière, elle vérifia qu'elle avait assez de balles à son ceinturon. Bon une quinzaine, c'était pas mal ?! Puis elle empoigna un sac de sport et sorti de son véhicule après avoir vérifié qu'il n'y avait pas un farceur à proximité : personne en vue. Elle referma la porte, mais à clé. Ce genre de réflexe avait failli lui coûter la vie une fois, ell avait retenu la leçon !

Sur ses gardes elle pénétra dans la première boutique : Prada. Et dire qu'avant elle n'aurait jamais eu idée ne serait ce que de regarder leur vitrine ! Aujourd'hui c'était shopping gratis !
Ce n'était pas trop le foutoir dans ce magasin, à part un cadavre à quelques mètres, définitivement mort. Elle chercha le coin des femmes, et avança doucement. Tiens des chemises, des pulls... Cool ! Elle posa son sac à proximité et chercha sa taille. Après un rapide tour, elle en choisit quelques uns et s'apprêta à passer au rayon des pantalons quand un bruit de frottements attira son attention. Lâchant les fringues, elle s'empara de son fusil. Une ombre furtive sur sa droite, rayon hommes. Aujourd'hui tout le monde était une menace potentielle, mieux valait être prudente !

Entre deux escapades Drake voulait se changer les idées. Tuer des militaire? Non... Des infectés? Non pas encore... Où sont les parcs d'attractions quand on en a besoin. Nath aussi avait décidé de faire un peu de shoping. Son jean était couvert de taches diverses: boue, poussière, sang... Brooklyn... il n'aimait pas trop ce coin mais il se souvenait d'une chose. Sa femme aimait aller la bas. Donc, il y avait certainement des boutiques. Elle aimait faire du shoping, alors que Nath trouvait ça insupportable. Les rares fois où il était avec elle dans des endroits comme ça, évoqué un seul souvenir: sa carte de crédit qui chauffait. Et puis avec un peu de chances les militaires n'y était pas. Il se dirigea donc vers Brooklyn. Il vit de grand immeubles et des commerces. Il était perdu au milieu de tout ça, et il tomba sur une enseigne: "Prada". * Boah! Pourquoi pas * se dit-il. Le coin luxe c'était pour ne pas avoir à changer de jean tout les mois. * J'en prend deux et c'est bon. * se dit il. Il avait mis son masque. Il le sait. Les lieux publics sont gorgés d'infestés et de pilleurs... mais en y réfléchissant lui aussi c'est un pilleur. Nath n'aime pas sa vision de lui même. Mais il faut se rendre à l'évidence. Il à beaucoup changé. Il ne se reconnait même plus. Il choisis alors sa taille, pris deux jean identiques et le mis dans son sac. C'est alors qu'il vit une silhouette plus loin dans le magasin. * C'est quoi encore ça? * pensa t-il. Nath en avait marre de ne jamais être tranquille. C'est tout les jours pareil. Il dégaina son arme et visa. Il s'approcha furtivement pour mieux voir. Il vit que ce n'était ni un infecté, ni un militaire. Ne pouvant fuir il cria:
* Qui est là? Je ne vous veux pas de mal, je veux juste m'en aller sans faire d'histoire. *